Détail de l'auteur
Auteur Léo Strauss (1899-1973)
Commentaire :
Philosophe juif allemand du ¨XXe siècle
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La critique de la religion chez Spinoza / Léo Strauss
Titre : La critique de la religion chez Spinoza : ou les fondements de la science spinoziste de la Bible Type de document : texte imprimé Auteurs : Léo Strauss (1899-1973), Auteur ; Gerhard Krüger, Auteur de la postface, du colophon, etc. ; Julius Guttmann, Préfacier, etc. Editeur : Cerf Année de publication : 1996 Collection : La nuit surveillée Importance : 402 p Format : 21,5 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-204-05308-2 Langues : Français (fre) Résumé : Voici la première traduction en français de l'ouvrage de Leo Strauss « Die Religionskritik Spinozas als Grundlage seiner Bildelwissenschaft » (Berlin, 1930). Édité par l'Académie pour la science du judaïsme, ce livre est le fruit d'un travail scientifique. Sans jamais verser dans l'académisme, il se présente comme une étude historique spécialisée qui se conforme strictement aux règles du genre. La vaste érudition dont témoignent l'abondance et la variété des matériaux, puisés pour la plupart à même l'original, ne le cède en rien à la précision et à la rigueur de l'analyse. Dans la « Critique de la religion », Spinoza étudie un certain nombre de doctrines élaborées par des penseurs d'origine juive et détermine en même temps la façon dont chacun d'eux se rapporte au judaïsme. La référence au judaïsme est un élément au sein d'une vaste enquête historico-critique qui l'enveloppe et la déborde. Si la critique spinoziste du miracle et de la prophétie est examinée à la faveur des enseignements de Maïmonide sur le sujet, la métacritique straussienne de la critique spinoziste de la religion révélée suppose la connaissance préalable des différents motifs épicurien, averroïste, machiavélien qui sous-tendent cette critique ; l'appréciation de la critique philologico-historique de la Bible élaborée par Spinoza est inséparable de la prise en compte des considérations de Hobbes en la matière, et la validité de la contestation spinoziste du miracle est jaugée à la faveur de sa confrontation avec la position de Calvin concernant la valeur, ou la non-valeur en l'occurrence, que ce dernier attribue à la raison face à la Révélation. Mais les mêmes raisons qui montrent que la « Critique de la religion » n'est pas un « livre juif » montrent également que l'intérêt de Strauss pour le philosophe n'est pas suscité par la division académique du travail intellectuel, étranger qu'il serait alors à l'intérêt encore actuel pour l'auteur du « Traité théologico-politique ». La philosophie de Spinoza n'est pas non plus pour Strauss celle que l'exégète aurait lui-même écrite si l'histoire ne la lui avait livrée toute formée. Elle n'est pas davantage objet théorique réfléchissant la contemplation d'un « meilleur savoir », mais nourrit au contraire cette pratique de la pensée qu'une lettre de Karl Löwith définira plus tard par la constitution en unité de « questionner et apprendre », un rapport à la faveur duquel celui qui rencontrait l'auteur de l'« Éthique » au cœur de la question d'un possible retour à la religion de ses pères pouvait trouver dans un grand texte du passé, et à une époque de déclin de la philosophie, de quoi se connaître lui-même. Note de contenu : Avec la collaboration de : Albert Baraquin, Gerhard Krüger, Julius Guttmann, Mireille Depadt-Ejchenbaum Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 28798 PH 195g imprimé / indéterminé Couvent Nantes autre Exclu du prêt Maïmonide / Léo Strauss
Titre : Maïmonide Type de document : texte imprimé Auteurs : Léo Strauss (1899-1973), Auteur Editeur : Paris : PUF Année de publication : 2012 Collection : Epiméthée. Essais philosophiques Importance : 384 p Format : 22 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-13-041827-6 Langues : Français (fre) Résumé : Maïmonide (1135-1204), médecin, juriste, philosophe, est sans conteste le plus grand penseur du judaïsme médiéval, si ce n'est du judaïsme tout court.
Son oeuvre s'avère d'une part située dans un vaste projet politique. Pour Maïmonide, le judaïsme est, comme l'islam l'était avant lui pour son maître Fârâbî, moins une « religion » qu'une Loi. Les philosophes aristotélisants du Moyen Âge montrent que la perfection de celle-ci en fait la réalisation de la cité idéale rêvée par Platon, avec à sa tête, héritier du philosophe-roi, un prophète-philosophe.
Cette politique philosophique se double d'autre part d'une philosophie devenue « politique » : le philosophe qui vit sous une telle Loi doit écrire de telle sorte que son enseignement exotérique, perçu par la masse, consolide la cité, alors que son enseignement ésotérique communiquera à l'élite une vérité autrement inquiétante.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 29076 JU 94c imprimé / indéterminé Couvent Nantes autre Exclu du prêt La renaissance du rationalisme politique classique. / Léo Strauss
Titre : La renaissance du rationalisme politique classique. Type de document : texte imprimé Auteurs : Léo Strauss (1899-1973), Auteur ; Thomas L. Pangle ; Pierre Guglielmina, Traducteur Mention d'édition : 1er parution 1993 Editeur : Gallimard Année de publication : 2009 Collection : Tel num. 361 Importance : 518 p Format : 19 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-07-012427-5 Langues : Français (fre) Résumé : Leo Strauss a exercé une influence considérable sur la formation de la volonté politique des élites libérales du XXe siècle. Il s'est attaché plus particulièrement à redéfinir les contours de ce qu'est la Politique au terme d'une discussion qui, par bien des aspects, renouvelle la fameuse querelle des Anciens et des Modernes.
Sa critique de la modernité n'implique cependant pas le refuge dans la nostalgie de la tradition à jamais révolue. Strauss ne se contente pas d'être un grand interprète des penseurs classiques ; il parle pour le présent et pour l'avenir. Tels sont ici les enjeux, par exemple, de son analyse philosophique de la pensée de Heidegger dans ses conséquences politiques – l'une des plus fortes analyses jamais conduites de ce sujet controversé –, de son exposé magistral sur Socrate ; de son introduction à la philosophie médiévale ou aux rapports entre histoire et sciences de la culture. Tout conduit à la discussion sur le relativisme, caractérisé par Strauss comme le vrai mal du XXe siècle.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 28837 PHI 195i imprimé / indéterminé Couvent Nantes autre Exclu du prêt Le Testament de Spinoza / Léo Strauss
Titre : Le Testament de Spinoza : Écrits de Léo Strauss sur Spinoza et le judaïsme Type de document : texte imprimé Auteurs : Léo Strauss (1899-1973), Auteur Editeur : Cerf Année de publication : 2004 Collection : La nuit surveillée Importance : 368 p Format : 21,5 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-204-04262-8 Note générale : Textes réunis, traduits et annotés par Gérard Almaleh, Albert Baraquin, Mirielle Depadt-Ejchenbaum, publiés avec l'autorisation de Mr Joseph Cropsey, exécuteur testamentaire de Léo Strauss Langues : Français (fre) Résumé : Dès 1924, Leo Strauss s'est interrogé sur l'origine et la signification d'un problème auquel lui-même ainsi que de nombreux intellectuels de son époque se sont trouvés confrontés - et dans l'Allemagne de Weimar sans doute plus que partout ailleurs - celui du « juif perdu dans un monde moderne non-juif ». Cette question constitue à ses yeux « le symbole le plus manifeste du problème humain comme problème social et politique ». "Le Testament de Spinoza" réunit sous le titre d'un article de 1934 paru dans le "Journal de la Communauté Israélite de Bavière" des textes de Leo Strauss qui s'articulent autour de Spinoza et des problèmes du judaïsme. Leo Strauss y développe la thèse centrale que la compréhension du problème juif est inséparable d'une compréhension renouvelée du "Traité théologico-politique". Cette dernière est liée à la découverte straussienne de l'art d'écrire. Spinoza n'est pas seulement ici figure paradigmatique pour une communauté à l'adresse de laquelle Leo Strauss a voulu retranscrire "hic et nunc" le message politique spinoziste. C'est aussi le philosophe qui maintient la catégorie du théologico-politique dans les termes de laquelle le conflit de la raison et de la révélation continue de devoir être rouvert et repensé (fût-ce même dans une direction opposée à celle où la modernité de Spinoza s'engage) et à partir de laquelle son « testament » peut être apprécié. Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 28796 PH 195h imprimé / indéterminé Couvent Nantes autre Exclu du prêt