Détail de l'auteur
Auteur Nicolas de Cues (1401-1464)
Commentaire :
Nicolas Krebs (1401 - 11 août 1464), plus communément appelé Nicolas de Cues (en allemand : Nikolaus von Kues), est un penseur allemand de la fin du Moyen Âge. Il est également connu sous les noms de Nicolas Chrypffs, Nicolas de Cusa, Nicolaus Cusanus ou encore Nicolas de Cuse ou le Cusain en raison de son lieu de naissance.
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La chasse de la sagesse / Nicolas de Cues
Titre : La chasse de la sagesse Type de document : texte imprimé Auteurs : Nicolas de Cues (1401-1464), Auteur ; Hervé Pasqua, Traducteur Editeur : Paris : PUF Année de publication : 2015 Collection : Epiméthée. Essais philosophiques Importance : 202 p Format : 21,5 cm Langues : Français (fre) Langues originales : Latin (lat) Résumé : Nicolas de Cues compose le De venatione sapientiae en 1462, peu de temps avant sa mort. Cette oeuvre constitue, en quelque sorte, son testament philosophique. La lecture de la Vie des philosophes de Diogène Laërce lui offre l’occasion de faire un bilan personnel. En vérité, plus qu’un bilan, le De venatione sapientiae se révèle être un approfondissement de la pensée cusaine sans cesse en mouvement. Celle-ci s’enrichit à la lumière d’un nouveau concept : le posse fieri, le «pouvoir être fait». Déjà présente dans le De docta ignorantia depuis le Possest, la notion de puissance et sa priorité sur l’acte prend de plus en plus d’importance, elle deviendra le posse ipsum dans la dernière oeuvre du Cusain, le De apice theoriae. L’image de la chasse va lui permettre d’illustrer ce que fut, ce que continue d’être, la recherche de toute sa vie : la poursuite de la sagesse. Cette métaphore, d’autres parmi les plus grands y ont recouru avant le Cusain, mais ce dernier lui donne un sens nouveau, fruit de sa méditation. Le chasseur doit connaître les terres où il chasse, Nicolas les connaît bien pour les avoir parcourues sa vie durant, aussi peut-il les passer en revue. Il leur donne le nom de champs et en dénombre dix : la «docte ignorance» ; le «possest» ; le «non-autre» ; la «lumière» ; la «louange» ; l’«unité» ; l’«égalité» ; le «bien» ; la «limite» ; l’«ordre». La chasse de la sagesse se révèle être finalement la recherche de Dieu, ainsi que Nicolas l’avait formulée dans son De quaerendo Deum. En vérité, il s’agit moins de différentes parties de chasse dans différentes terres, que de différentes perspectives d’une même quête, qui est la quête de la Sagesse divine. Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 28459 SP N 107d imprimé / indéterminé Couvent Nantes autre Exclu du prêt La chasse de la sagesse / Nicolas de Cues
Titre : La chasse de la sagesse : et autres œuvres de philosophie tardive Type de document : texte imprimé Auteurs : Nicolas de Cues (1401-1464), Auteur ; Jocelyne Sfez, Traducteur Editeur : Les Belles Lettres Année de publication : 2017 Importance : 346 p Format : 21 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-251-44662-2 Langues : Français (fre) Langues originales : Latin (lat) Résumé : Avec l\'invention du néologisme pouvoir-est, Nicolas de Cues développe une philosophie du pouvoir et de la puissance qui lui permet de résoudre, tant d\'un point de vue ontologique que gnoséologique, les difficultés nées de ses thèses infinitistes antérieures. Il cherche à éviter l\'aporie aristotélicienne entre l\'infinité du possible, requise par la toute puissance de Dieu, et l\'actualité finie de la création.
La puissance divine se révèle successivement comme pouvoir-est, pouvoir faire et pouvoir-même. Nicolas de Cues initie ainsi une métaphysique de l\'expression qui trouve son plein essor chez Giordano Bruno qui le copie abondamment, puis chez Spinoza et Leibniz. Rédigée à la lecture de Diogène Laërce, La Chasse de la sagesse, véritable testament philosophique, permet en outre de ressaisir l\'ensemble des principales intentions du Cusain : sa conception augustinienne de la philosophie comme recherche et théorie de l\'unité, sa doctrine de la participation à l\'un, le dernier développement de son principe de la coïncidence des opposés, un dernier infléchissement de sa pensée de l\'intellect, et sa compréhension de la nomination.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 28460 SP N 109 imprimé / indéterminé Couvent Nantes autre Exclu du prêt Le Coran tamisé / Nicolas de Cues
Titre : Le Coran tamisé Type de document : texte imprimé Auteurs : Nicolas de Cues (1401-1464), Auteur ; Hervé Pasqua, Traducteur Editeur : Paris : PUF Année de publication : 2016 Collection : Epiméthée. Essais philosophiques Importance : 325 p Format : 21,5 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2130-5853-3 Langues : Français (fre) Langues originales : Latin (lat) Résumé : Nicolas de Cues (1401-1464), dans le De pace fidei, écrit l’année de la chute de Constantinople en 1453, avait souligné le danger de faire un usage politique de la religion. Une telle confusion du spirituel et du temporel, du religieux et du politique, se retourne et contre la religion et contre la politique, la religion en se donnant une mission temporelle et la politique en sombrant dans la mystique.
La Cribratio Alchorani est rédigée en 1461. Le contexte est politique plus que religieux. Le danger d’une invasion de l’Europe par les Musulmans était d’autant plus grand que l’Occident était divisé contre lui-même. Les États nationaux naissants étaient plus intéressés à renforcer leur pouvoir qu’à penser à la menace turque. Les Européens optèrent ainsi en faveur de Mohamed II, plutôt que de suivre le Pape.
Le philosophe mosellan comprit qu’il s’agissait d’un problème de civilisation et non de société. Au lieu de prendre les armes, il prit la plume. Il lut et étudia le Coran et toutes les œuvres qu’il put se procurer sur le sujet, et que Pie II lui avait demandé de rassembler en vue de sa lettre au Sultan. Il en sortit la Cribratio Alchorani.
Dans cette œuvre, le Cusain se situe d’emblée sur le plan spirituel et théologique. Il déplace le problème : allant à l’essentiel, il prend le parti de faire une « pia interpretatio » du Coran, qu’il lit à la lumière de la Bible et de la raison. Sa lecture est religieuse et philosophico-théologique. Elle s’appuie sur la « recherche de Dieu » propre à tous les hommes et seule capable d’unir chrétiens et musulmans.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 28457 SP N 107b imprimé / indéterminé Couvent Nantes autre Exclu du prêt Dialogues de l'Idiot sur la sagesse et l'esprit / Nicolas de Cues
Titre : Dialogues de l'Idiot sur la sagesse et l'esprit Type de document : texte imprimé Auteurs : Nicolas de Cues (1401-1464), Auteur ; Hervé Pasqua, Traducteur Editeur : Paris : PUF Année de publication : 2016 Collection : Epiméthée. Essais philosophiques Importance : 267 p Format : 21,5 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-13-057970-0 Langues : Français (fre) Langues originales : Latin (lat) Résumé : L '« Idiot » est le personnage central de l'ensemble de ces dialogues qui rassemblent deux livres sur la sagesse, un troisième sur l'esprit et le quatrième sur l'usage de la balance comme instrument de mesure universelle. Étymologiquement, le mot signifie « l'homme simple » et « ignorant », au sens où il n'est initié à aucun savoir. Il se reconnaît et se dénomme comme tel, non sans humour et une pointe de provocation badine, mais qui veut incarner avant tout l'ironie socratique. L'Idiot n'est pas un savant, c'est un petit artisan qui fabrique des ustensiles d'usage courant : des cuillers en bois. Sa science, dit-il, ne se trouve pas dans les livres écrits par les hommes, mais dans le livre de la nature. Porte-parole de Nicolas, il personnifie la docte ignorance, qui n'est pas un scepticisme mais une nouvelle forme de savoir, un gai savoir pourrions-nous dire, fondé non sur l'érudition livresque mais sur l'expérience directe, un savoir qui se « savoure » sapientia vient de sapere se plaît-il à souligner et non qui se transmet, un savoir qui produit quelque chose et non un savoir stérile. Ce que l'homme simple proclame sur la place du marché, à Rome, comme jadis Socrate sur l'agora, à Athènes, est qu'il faut distinguer la sagesse, qui est science de ce monde, « science qui enfle », (livres I et II), de la sagesse qui consiste en un savoir intérieur (livre III). Le thème augustinien de la sagesse intérieure, étrangère à celle du monde qui rend orgueilleux, et celui du savoir tiré du grand livre de la nature se superposent sans s exclure. Ce qui les unit est que la science physique est conjecturale et structurellement utile et féconde. Mais, parce qu'elle est conjecturale, elle peut aussi se convertir à la docte ignorance et devenir trésor de sagesse intérieure et mystique sans, toutefois, se soustraire à son engagement scientifique dans le calcul. Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 28458 SP N 107c imprimé / indéterminé Couvent Nantes autre Exclu du prêt L'icône ou la vision de Dieu / Nicolas de Cues
Titre : L'icône ou la vision de Dieu Type de document : texte imprimé Auteurs : Nicolas de Cues (1401-1464), Auteur ; Hervé Pasqua, Traducteur Editeur : Paris : PUF Année de publication : 2016 Collection : Epiméthée. Essais philosophiques Importance : 194 p Format : 21,5 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-13-060636-9 Langues : Français (fre) Langues originales : Latin (lat) Résumé : Le De visione Dei, ou De icona, a été composé entre le 14 septembre et le 23 octobre 1453. Ce traité, l'oeuvre la plus belle du Cusain, est né à l'occasion d'une controverse sur le rapport entre la connaissance et l'amour dans l'union à Dieu, qui portait sur l'interprétation de la théologie mystique de Denys l'Aréopagite. Né d'un problème précis, il soulève une question essentielle et rendue actuelle par l'oeuvre d'Emmanuel Levinas : quelle est la nature de la relation d'un visage face à un autre ? Dans l'église de Saint-Pierre-aux-Liens, à Rome, dont le Cardinal était titulaire, en face du Moïse de Michel-Ange, se dresse le tombeau de Nicolas de Cues. Un bas-relief le représente, en attitude d'humble soumission devant saint Pierre désenchaîné par un ange, à genoux, les mains jointes, le chapeau de cardinal à terre. On peut y contempler le portrait de ce serviteur de L'Eglise, surnommé l'"Hercule du pape Eugène IV". Nicolas de Cues est l'auteur d'une oeuvre remarquable. Celle-ci fait l'objet d'un regain d'intérêt auprès de chercheurs de plus en plus nombreux. Difficile à classer, le philosophe mosellan - parmi les plus profonds - se situe à la frontière du Moyen Age et de la Renaissance. Principal héritier de Maître Eckhart, il prolonge le passé par son rattachement au néo-platonisme et annonce les idées nouvelles par ses théories audacieuses. Il faut voir en lui un philosophe de transition, un "passeur". Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 28456 SP N 107a imprimé / indéterminé Couvent Nantes autre Exclu du prêt Le jeu de la boule / Nicolas de Cues
PermalinkDu non-autre. le guide du penseur / Nicolas de Cues
PermalinkLa paix de la foi / Nicolas de Cues
PermalinkLe "pouvoir-est" (1460) / Nicolas de Cues
PermalinkSermons eckhartiens et dionysiens / Nicolas de Cues
PermalinkLe Tableau ou la vision de Dieu / Nicolas de Cues
PermalinkTrois traités sur la docte ignorance et la coïncidence des opposés / Nicolas de Cues
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